histoire de la céramique

histoire de la céramique

On distingue deux catégories de céramiques (hors céramique technique):

  • les céramiques poreuses :
    • la poterie ou terre cuiteb, la plus ancienne, brute et poreuse, de coloration souvent rouge, orangé ou brune due à la présence d'oxyde de fer dans la pâte. La terre cuite est cuite entre 850 et 1 000 °C,
    • la faïence, apparue dès le VIIIe siècle au Moyen-Orient. Après le façonnage et séchage, les pièces en faïence sont cuites une première fois entre 800 et 1 050 °C selon le type de faïence : c'est la cuisson du biscuit. La pièce biscuitée est poreuse, ce qui permet d'émailler. La pièce subit une dernière cuisson à 980 °C pour fixer l’émail,
    • les produits réfractaires, à base d'argiles réfractaires, de kaolin et de chamottes, faits pour résister à de hautes températures ;
  • les céramiques vitrifiées :
    • le grès, particulièrement résistant, composé d'une argile à très forte teneur en silice. Cuite une première fois entre 800 et 1 000 °C, la pièce reste poreuse, c'est le « dégourdi ». Le dégourdi permet d'émailler facilement grâce à la porosité de la pièce. La deuxième cuisson, à 1 280 °C, permet l'auto-vitrification de la terre et la fixation de l'émail,
    • la porcelaine, résultat de l'évolution de la céramique chinoise, produite en Occident à partir du XVIIIe siècle, à base de kaolin. Elle se caractérise par son exceptionnelle dureté et son aspect translucide. Elle est cuite à 800-900 °C pour le dégourdi et 1 250-1 400 °C pour la pièce finale.
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